Mots-clés : conflit d'intérêts, diversité d'intérêts, explications
Les Pirahãs sont une tribus amazonienne qui a été étudiée par plusieurs linguistes car ils ont une particularité : ils n'ont que trois mots pour l'ensemble des nombres : un, deux, beaucoup...
En première approche on pourrait penser qu'ils sont très en retard par rapport à nous sur la capacité de compter ; mais cela cache une autre compréhension des choses : il y a une différence fondamentale entre deux et tous les autres nombres entiers :
- Si "un" représente par exemple une personne
- alors "deux" personnes ont des relations "interpersonnelles"
- mais il faut être plus que deux pour parler de relations de groupes
Mais cette distinction nous permet d'aller plus loin encore...
souvent nous considérons que les choses sont ou ne sont pas : les interêts convergent ou bien les intérêts divergent. Mais en regardant de plus prêt les différents cas de figure de la convergence vers un intérêt commun on peut distinguer non pas deux mais trois cas de figure :
- Mon intérêt converge avec celui de la majorité du groupe (tout va vers un intérêt commun)
- Mon intérêt s'oppose à celui de la majorité du groupe (on s'achemine vers deux intérets en opposition)
- Mon intérêt est simplement différent de celui de la majorité du groupe : ni pour ni contre, simplement différent (il peut y avoir beaucoup d'intérêts différents dans un groupe)
Alors, vous pensez toujours que les Pirahãs comprennent tout moins bien que nous ? ;-)